Vers un renforcement des relations entre les jeunes et la police
Comment améliorer l’image mutuelle entre les jeunes, les travailleurs de jeunesse et les policiers ? Comment renforcer les connaissances et les compétences de la police en matière de relations avec les jeunes ? Comment renforcer les droits des jeunes ? C’est autour de ces questions que nous avons travaillé avec de nombreux partenaires* au cours des deux dernières années dans le but d’améliorer la relation entre les jeunes et la police dans la zone de police Midi. Lors de notre moment public, nous souhaitons vous présenter le 24 mai les processus et les résultats de cette trajectoire.
*Depuis 2021, nous collaborons avec la VGC, la zone de police Midi, les communes d’Anderlecht, de Saint-Gilles et de Forest, le Conseil de la jeunesse de la VGC, les autorités supra-locales compétentes et Safe.Brussels dans le cadre d’un projet visant à renforcer la relation entre les jeunes et la police dans la zone de police Midi. En 2022, l’asbl Alba, le chercheur Mattias De Backer et Brainbugs nous ont rejoints pour renforcer nos différentes actions. Ces actions visent principalement à améliorer l’image mutuelle entre les jeunes, la police et les travailleurs de jeunesse, à renforcer les connaissances et les compétences de la police en matière de relations avec les jeunes, à renforcer les droits et les devoirs des jeunes à l’égard de la police et à intégrer leur point de vue dans la politique policière locale. Ce projet a vu le jour grâce au soutien financier du Service de la jeunesse de la VGC, de Safe.Brussels, du Département flamand de la Culture, de la Jeunesse et des Médias et de la commune de Saint-Gilles.
24 mai de 13h à 18h
Programme
13h : Accueil
13:30 : Session plénière avec interprétation simultanée
- Accueil par Liselotte Vanheukelom, directrice de JES Brussels; Pascal Smet, membre du Collège de la VGC, chargé de la Culture, la Jeunesse, le Sport et Benjamin Dalle, ministre flamand de la Culture, la Jeunesse et le Media
- Présentation des résultats par Lieven Miguel Kandolo, coordinateur adjoint du travail de rue de JES Brussels
- Réflexion par Sarah Van Praet, chercheuse à l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC)
- Questions et échanges
15h : Ateliers et sessions interactives
- Plateforme de concertation : Comment améliorer l’image mutuelle entre les travailleurs de jeunesse et la police ? (FR)
- Les relations entre les jeunes et la police ne sont pas les seules à être tendues. Entre les animateurs de jeunesse et la police, les eaux sont parfois encore profondes. A Anderlecht et Saint-Gilles, le JES a facilité une plateforme de concertation entre les travailleurs de jeunesse et la police afin d’améliorer les images mutuelles. Les deux groupes ont appris à mieux connaître la déontologie, les rôles et les responsabilités de chacun. Quelles sont les conditions nécessaires pour que cela fonctionne ? Quels sont les succès de la plateforme de concertation ? Comment le processus a-t-il fonctionné ? Quels sont les sujets de préoccupation ?
- Lors d’un panel, Jamila Mesbahi (assistante de concertation, zone de police Midi), Katrien Ruysen (fonctionnaire de prévention, commune d’Anderlecht), Faras Abdellah El Haddouti (travailleur de jeunesse, La Cité des Jeunes) et Lieven Miguel Kandolo (coordinateur adjoint du travail de rue, JES) font part de leurs expériences.
- Trajectoire de dialogue : L’inconnu rend mal-aimé. (NL-FR)
- Mieux se connaître, c’est aussi mieux se comprendre. C’est la base de la trajectoire de dialogue entre les jeunes et la police de la zone du Midi. L’année dernière, Alba et Mattias De Backer ont réuni des jeunes, des travailleurs de jeunesse et des policiers de diverses manières. L’asbl Alba et chercheur Mattias De Backer aimeront partager avec vous, au cours de cet atelier, la manière dont ils ont procédé, la forme qu’elle a prise et les effets qu’elle a eus. Il ne s’agira pas d’un exposé, ils préfèrent vous immerger dans leur méthode de travail.
- Trajectoire politisée : Une meilleure politique en matière de contrôles d’identité : recommandations et réflexions. (NL-FR)
- Afin de renforcer la position juridique des jeunes et de faire entendre la voix des jeunes dans la politique policière, nous avons travaillé avec des jeunes d’AMO Alhambra, Solidarcité, Déclik, La Cité des Jeunes et AMO Dynamo pour développer des recommandations politiques sur le thème des contrôles d’identité. Au cours de plusieurs séances, les jeunes ont appris quels sont leurs droits et leurs devoirs vis-à-vis de la police et ont appris à nommer les problèmes, les situations idéales et les solutions.
- Sara Allouch, Brahim Aghatas, Lotfi Bouzid et Ayoub Tafranti, jeunes participants à Déclik et à la Cité des Jeunes, reviennent sur le déroulement de la trajectoire. Yana Jaspers, professeur de criminologie de la jeunesse (VUB), partage l’expertise des recherche récentes sur les expériences des jeunes urbains et leur perception de l’impact de ces interventions policières. Enfin, Johan De Volder, inspecteur général adjoint de l’Inspection générale de la police fédérale et locale (AIG), explique, dans le cadre de son rôle au sein de l’AIG, l’approche des contrôles d’identité par les différentes zones de police.
- Formations pour la police : Je Kiffe Bruxelles – Focus sur les jeunes de la capitale. (FR-NL)
- Avec le soutien de Safe.Brussels, JES a développé une formation de deux jours pour les agents de police. Pendant la formation, les policiers sont (inter)activement introduits au contexte psychologique/neurologique des jeunes, à l’attitude de base/d’accompagnement envers les jeunes et au contexte urbain très diversifié dans lequel ils travaillent et font des liens avec leur pratique quotidienne. Dans cet atelier, vous pourrez faire l’expérience d’une partie de la formation, vous serez guidés à travers le contenu et les résultats de la formation et nous échangerons sur le contenu et l’avenir de ces formations.
16:30 : Réception et moment de réseautage
Pratique
- Mercredi 24 mai de 13h à 18h
- Lieu : JES asbl, Rue des Ateliers 3, 1080 Molenbeek
- La participation est gratuite, mais l’inscription est obligatoire. Le nombre de participants est limité.
- L’événement sera organisé de manière bilingue. Une traduction simultanée du néerlandais vers le français sera assurée pour la session plénière. Il est possible de participer aux ateliers en français comme en néerlandais.